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Les C.L.I (comités locaux d'insertion),
le contrôle des plaisirs des pauvres par les riches...entre les pauvres méritants et fainéants alcooliques et pervers.

Le couple c'est devenir un. Mais lequel ? Sacha Guitry.

Vendredi 18 Janvier 2019 8:39
Roma truffe Désinscription.
Envoyé à partir d’un Smarpthone Android avec GMX Mail.

" Merci arnaud - quand j'ai vu la dernière annonce des ateliers ouverts, je me suis dit chouette je vais aller voir l'atelier de la rue Bucer - pas de chance il n'était pas ouvert - donc je suis restée sur des images mail 2018 prolifiques et jaunes, très jaunes - et maintenant sur cette cuvée 2019, étrange, plus qu'étrange - mais il y a semble-t-il, à voir aussi des vidéos, et plein de choses - j'espère un jour pour de vrai - très bonne année - Anne"
Anne de la Chapelle, réalisatrice.

Popeye :(au zinc du bistrot)
Qui m'allonge ?
Moi :
- moi...(Je fais le geste du coup de poing.)
Popeye :
Quand j'étais jeune, j'étais bagarreur, ça castagnait plus dans l'temps... Quand on a une grande gueule, ça arrive parfois de se la faire casser, j'ai une double fracture du nez. (Il appuie sur son nez dans tous les sens). Je me suis même pris une chaise sur le nez... et pis un coup d'boule aussi,... paf. Il faut que je maigrisse 98kg, c'est beaucoup trop pour ma taille, j'suis petit... c'est ça quand t'es jeune, t'es plus nerveux, tu ne te laisses pas faire.
Tu me remets un double café s'il te plaît ? Troc'acfé. 6/01/2019.

Gabriel : " Tu ne connais pas les Muchos ? Les gitans de Strasbourg, un jour le fils a commis un vol dans l'entreprise, pour le punir son père lui a balancé la friteuse avec l'huile bouillante... sur le bras..."

La prison.

- " La vie c'est de la merde ". C'est ce que disait Jo à son compagnon de cellule, neurasthénique et débile Bill.
" de la grosse daube de chiasse..." J'en suis persuadé maintenant, insistait Jo, tout en se mangeant une crotte de nez. Bill tu m'entends ?
- oui je t'entends vieux tas de merde! Tu me lâches avec tes conneries, tu m'emmerdes à la fin, tu n'arrêtes pas de me mettre la pression. Tu vas me rendre dépressif avec tes salades.

Avant tout je tenais à préciser que j'ai commencé ma vie de jeune adulte en voulant être écrivain, artiste. A l'époque il y a maintenant 38 ans, être un bon écrivain signifiait être un bon alcoolique, j'ai lu des auteurs alcooliques, puis j'ai écris des contes en buvant de l'alcool. Et je suis devenu un bon alcoolique, c'était plus facile que de devenir un bon écrivain. Ceci en guise d'introduction.
Très porté sur le portrait, je vais vous brosser le portrait trait pour trait d'une personne idéale dans un monde idyllique.

Je m'appelle Lambert Theim...

...Mais mes amis me surnomme Fourme… Fourme Lambert, en fait ce n'est pas vraiment mes ami.e.s… Plutôt mes collègues de travail. Je suis fonctionnaire à la mairie de mon village. J'ai 52 ans, je suis grand, efflanqué maladroit avec mes congénères masculins et timide avec la gente féminine. Célibataire sans enfant, ma vie est terne et sans saveur. Je ne sais pas à quoi cela est dû. C'est comme ça, je n'y peux rien j'ai tiré la mauvaise carte dès le départ. Je suis insignifiant. Mes parents sont morts depuis belle lurette dans un vulgaire accident de voiture, nous avons été projeté hors de la voiture, sains et saufs,j'avais 5 ans et ma sœur aînée 8 ans. Nous avons été tous les deux placés dans un foyer public où nous avons été maltraité, puis dans une famille d'accueil où nous avons été abusé. Voilà sûrement l'origine de ma souffrance… enfin j'imagine.

Je vis dans une modeste maison de quartier en compagnie de mon cousin Lambert Sheim. Je l'ai hébergé il y a quelques années, il venait de perdre sa femme d'un cancer du sein foudroyant. Depuis nous cohabitons tant bien que mal, tous les deux… Il travaille aux services de la propreté du village. Il en est content, il ne demande rien à la vie, et la vie ne lui demande plus rien. Il a tiré un trait sur le passé, le présent et le futur. Son seul réconfort dans la vie c'est le club de bridge de la fin ce semaine à la salle polyvalente du village avec ses collègues joueurs.
Je suis heureux d'être en collocation avec mon cousin Lambert Sheim. Nous nous épaulons mutuellement, ainsi va nos deux vies de célibataires endurcis.

Chaque journée est une souffrance.
Mon travail n'est pas pénible en soi, il est surtout ennuyeux.
Tous les jours je me lève à 7h du matin, je bois mon café. Puis j'en bois un nouveau histoire de me réveiller. J'écoute la radio en même temps que je trempe mes tartines de beurre salées dans mon café noir. J'ai arrêté de fumer des cigarettes blondes en 2008, mais depuis je vapote. Cela me donne bonne conscience de vapoter plutôt que de fumer. Vapoter des arômes naturelles et de la nicotine, ça me va. J'espère ainsi échapper au traditionnel cancer du poumon du fumeur classique. ça me rassure, même si c'est peut-être bidon comme tout le reste dans ma vie. Habituellement au réveil je suis souvent de très mauvaise humeur, sûrement dû à mes insomnies de début, milieu et fin de nuit. J'y peux pas grand chose, à chaque fois c'est la même chose, je n'arrive pas à me calmer, je repense de manière obsesionnelle à mon épouse disparue. J'ai tout essayé l'hypnose, le lait chaud et la méditation transcendantale avant de m'endormir. Je suis insomniaque, et c'est fatiguant. Heureusement, mon travail de bureau est plutôt pépère, je ne me tue pas à la tâche, je peux somnoler de grandes plages horaires ou même quasiment dormir sur mon bras une bonne partie de la matinée.
A 7h45 j'enfourche mon vélo, le même depuis 30 ans et je roule sur la piste cyclable jusqu'à la mairie, le trajet dure vingt minutes, c'est sportif et comme cela j'ai l'impression de me maintenir en forme. Malgré cela, à mon âge j'ai déjà de grandes poches sous les yeux, les traits tirés de mes petites nuits, l'air hagard et fatigué. J'en suis à mon troisième épuisement professionnel, je ne compte plus les dépressions, les états dépressifs, et cette incommensurable fatigue journalière. Je me traîne, je traîne dans mon travail et mes congénères salariés évitent souvent de faire équipe avec moi. D'une certaine façon je les comprends, ils se préservent de ma négativité, de mon pessimisme coutumier. M'enfin, 30 années de psychanalyse n'ont rien changé à l'affaire... Je dirais même que cela a aggravé mon comportement névrotique. Je dois être un cas incurable qui échappe aux statistiques des troubles mentaux (DSM). A vrai dire tant mieux, j'ai déjà assez de problèmes avec l'alcool, si en plus je devais prendre un traitement médicamenteux, mon foie ne le supporterais pas.
A 8h15 je suis devant la machine à café, histoire de reprendre un peu de caféine une autre de me nombreuses addictions. Je regarde toujours mon téléphone portable en prenant ce café, j'espère que quelqu'un m'a laissé un message le temps du trajet… la messagerie reste désespérément vide. Je rêve d'un échange amoureux tendre et romantique, savoir si je suis bien arrivé, que je vais bien, etc... Mais je rêve tout simplement.
Ayant un semblant de conscience écologique, j'amène ma propre tasse de la maison. La machine à café est équipée d'un détecteur. Je trouve cela bien même si tous mes collègues de bureaux s'en foutent royalement. Ils se moquent régulièrement de moi et m'appelle Mister Carbone. Je laisse dire, je déteste voir la montagne de gobelets plastiques qui s'accumulent dans la poubelle.
A 8h30 je rentre dans mon bureau au 2ème étage de la mairie. Je prends toujours l'escalier de service tandis que mes collègues se ruent dans l'ascenseur.
Je partage l'espace de travail assez petit somme toute avec Line Golsheim, cela va bientôt faire 15 ans que nous travaillons ensemble, enfin côte à côte. Line est gentille, remariée avec Ben Feld, elle a deux enfants déjà grands d'un premier mariage, Bette Willer et Bernard Willer, ses deux zamours comme elle les appelle. Line et gentille, mais surtout bavarde, bruyante et bordélique. Elle aime trier la paperasse administrative, demande de cartes d'identité, renouvellement de passeports dans le stress et l'énervement. Rien n'est jamais simple, elle est plaintive et indisciplinée. Bien souvent, je suis épuisé à la fin de la journée rien qu'à l'écouter geindre et se plaindre à longueur de temps.
Je l'aime bien, mais je rêve d'un bureau solo, calme et cosy. Je peux toujours rêver. Line ne supporte pas le silence, nous écoutons toute la journée les radios locales, France Bleu Alsace, radio Dreickland, Nostalgie et RTl qu'elle affectionne par dessus tout pour l'émission Les Grosses Têtes en fin d'après-midi. Elle est fan de Laurent Ruquier, elle adorerait avoir un gendre comme lui, drôle et cultivé. Son mari Ben Feld travaille au premier étage de la mairie, il est passionné de foot et de jeux à la télévision, il n'a jamais lu un livre de sa vie. Il aime râler : " Les bouquins c'est pour les feignants qui n'aiment pas bricoler." Il déteste les intellos. Mais les vrais intellectuels il n'en a jamais côtoyé vraiment, c'est plus une lubie, un fantasme dans sa tête...
Il passe ses fins de semaine dans les zones industrielles entre Leroy Merlin et Carrefour. C'est un consommateur compulsif de tout ce qui est matériel de bricolage, une collection d'outils qu'il a commencé dans les années 1970. Il est fier de son atelier aménagé dans une partie du garage, tout est bien rangé de façon méticuleuse et ordonnée. C'est son royaume à lui, sa femme n'a pas le droit d'y toucher, c'est son domaine réservé.
De 8h30 à 10h30 nous nous mettons lentement en route dans le travail administratif, la première heure nous la passons à nous raconter nos weekends respectifs, d'abord le samedi puis le dimanche. D'abord c'est Line qui commence son récit, elle est intarissable et n'omet rien du tout de ses péripéties avec son mari et ses enfants. Je connais les moindres détails de sa vie conjugale, jusqu'aux détails croustillants des pannes sexuelles de son mari. Souvent Line se répète et je suis obligé d'écouter deux fois une histoire qu'elle m'a déjà raconté dans le passé. Au début cela m'agaçait, mais maintenant je m'y suis fait... Je m'amuse à comparer les deux versions, où je rêve, où je pense au menu de la cantine du midi. Line est toujours contente de partager avec moi, je l'écoute religieusement et je ne la contredis jamais, elle peut ainsi dérouler toute sa pensée logorrhéique, elle est ravie. Mon cerveau telle une éponge absorbe la moindre pensée de madame. Après, que faire de tout ce matériel mental...Je n'en sais trop rien, il doit sûrement se sédimenter quelque par dans une partie de ma mémoire, je dois le transformer pour en faire quelque chose d'acceptable dans mon psychisme déjà passablement confus. C'est peut-être aussi pour cela que je suis neurasthénique, j'accumule dans mon cerveau trop de morceaux de vie de Line Golsheim.
La deuxième heure nous commençons péniblement à travailler, nous ouvrons nos dossiers, et nous abattons une bonne charge de travail administratif, jusqu'à la pause café qui s'étale et se prolonge de 10h à 11h. Pendant ce temps, je refais le plein de cafés, les idées floues, déjà exténué de deux heures de présence sur mon lieu professionnel. Là, je rêve d'un ailleurs, j'écoute de manière molle les histoires plates et redondantes de tous les salariés de la mairie. Ils défilent un par un, tels des robots assoiffés de gazoline. C'est un de mes moments préférés, je suis un peu au théâtre, spectateur qui admire une mauvaise pièce de Boulevard. J'aimerais parfois m'endormir en coulisse, mais la culpabilité me tient éveillé, et je reprends inlassablement des cafés, histoire de me donner bonne conscience et de faire bonne figure dans le rôle qui m'est imparti. Celui de Lambert Theim, un piètre salarié, loyal et dévoué de sa mairie de village.
De 11h à midi, habituellement, je vaque à mes occupations de bureaux et histoire de m'ouvrir l'appétit, je me ballade dans toute la mairie. Je monte, je descends les escaliers de services, je rends visite aux différents collègues que je n'ai pas vu à la cafétéria. Je bavarde, discute le bout de gras, je traîne, plaisante... passe le temps le mieux que je peux. Souvent je fais une grosse halte à la photocopieuse, je photocopie, classe, trie, archive et jette tout ce qui est obsolète. J'aime bien faire cette activité anxiolytique, cela me détend et me donne conscience. Même si globalement, je ne fais remuer que de la paperasse administrative, inutile et encombrante. Chacun s'échappe de son quotidien comme il peut. Avant la pause déjeuner avec Line nous écoutons toujours les chroniques humoristiques sur France Bleu Alsace, Line parle alsacien, elle adore cela, moi j'y comprends rien mais comme cela je me sens à ma place, au bon endroit, au bon moment.
Midi. Tous les salariés de la mairie se dirigent vers la cantine attenante au bâtiment, personne ne traîne dans son bureau. Nous ne serons de toutes les façons pas plus payés, si nous nous échinions à la tâche. L'ensemble de la masse salariale est bien disciplinée sur ce point là. Personne ne fait d'heure supplémentaire, ni ne reste après les heures d'ouverture, c'est très mal vu.
Tous les midi Line retrouve son mari pour déjeuner, je les accompagne. Une collègue de son mari se joint à nous. Je prends souvent le menu du jour, menu gourmand, gras et rarement équilibré. Je ne peux pas m'empêcher aussi de prendre deux desserts, un flan, un yaourt et surtout la tarte du jour avec le café. Le mari de Line ne peut se passer de frite et de bière, pour ma part je m'envois mon quart de vin rouge tous les midis. En fin de semaine je me fais le petit plaisir du café Poiré, après tout nous ne vivons qu'une fois.
Line et son acolyte féminine sont plus sobres dans leurs choix respectifs. Elles se nourrissent de salades, de crudités, de fruits. Un repas sans viande n'est pas concevable pour moi, j'aurais l'impression de ne pas en avoir pour mon argent. Je sais c'est ridicule, mais cela provient à coup sûr de mon éducation dans les foyers de l'assistance publique et du temps de mon enfance où ma sœur et moi étions mal nourris. A ce propos ma soeur est toujours suivie pour son obésité et ses troubles alimentaires, elle compense un mal-être, hérité de son enfance. Elle doit se faire opérer prochainement, elle se fait poser un anneau gastrique. J'espère que tout va bien se passer. La fille de l'ancien boulanger du village en est morte l'année de ses 19 ans. Toute la famille a déménagé dans le nord de la France, j'ai appris que peu de temps plus tard la mère s'était suicidée et le père était devenu alcoolique au dernier degrés, enfermé dans un hôpital psychiatrique de la ville de Lilles. Triste histoire. Pas toujours évident de vouloir devenir mince, son décès s'est produit suite à des complications, c'est le moins qu'on puisse dire.


Avant tout je tenais à préciser que j'ai commencé ma vie de jeune adulte en voulant être écrivain, artiste. A l'époque il y a maintenant 38 ans, être un bon écrivain signifiait être un bon alcoolique, j'ai lu des auteurs alcooliques, puis j'ai écris des contes en buvant de l'alcool. Et je suis devenu un bon alcoolique, c'était plus facile que de devenir un bon écrivain. Ceci en guise d'introduction. Mais ce n'est pas de moi que je voulais parler, car moi c'est aussi toi, nous, vous, le monde, et Beevy que je remercie chaleureusement pour son atelier d'écriture.

Très porté sur le portrait, je vais vous brosser le portrait trait pour trait d'une femme idéale dans un monde idyllique.

Franche et honnête, elle ne vous utilise pas, et ne se sert point de vous à ses fins personnelles. Elle ne cherche pas à être comprise, sauvée, aidée...Ses précédentes aventures amoureuses sont de belles expériences, les hommes ne l'ont jamais fait souffrir, ne lui ont jamais fait de mal. La vie est une belle comédie sentimentale. Pas de masques, naturelle et normale, elle n'a pas besoin de séduire pour plaire, sa beauté est charmante mais pas tape à l'œil. La susceptibilité elle ne connaît pas, on peut se moquer d'elle, elle a de l'humour à revendre. Indépendante d'esprit, elle n'a pas besoin d'être le centre du monde. Elle n'est pas jalouse, bien au contraire elle porte énormément d'attention, de regards bienveillants et d'admiration à l'autre, aux autres. Elle n'a pas besoin d'être hissée sur un piédestal. Elle ne focalise pas votre pensée en permanence, elle n'use pas de stratégies afin d'être le centre de votre monde. Avec elle la sexualité est naturelle sans accrocs ni anicroche. Dans le domaine professionnel, elle est compétente, pas besoin de promotion canapé ou de mimer l'amitié. C'est une femme intelligente, respectueuse qui fait son travail elle-même. Calme et pondérée, elle gère agréablement les conflits, trouve des solutions heureuses. Les crises elle ne connaît pas, à part celle peut-être de rire. Très attentionnée, elle aime vos amis, s'intéresse à vos activités et encourage tout ce qui vous procure de la joie de vivre, positive. Elle garde cela précieusement et vous aide à construire votre projet de vie. Elle est profondément dans la joie, sa relation avec vous n'est ni distante, ni fusionnelle. Elle vous rend aimable, généreux et ouvert. Elle parle des autres hommes avec respect et bienveillance sans réveiller chez vous de jalousie. Elle ne sème pas de graines de discorde, vous avez pour elle un intérêt réel et elle vous le démontre chaque jour. Vous n'êtes jamais laissé pour compte, le mépris est un mot et une attitude qu'elle n'envisage pas dans sa vie. Le but de cette femme est moral et altruiste c'est de vous voir vous épanouir, vous grandir, vous construire, vous élever sainement dans un bon équilibre harmonieux. L'eau est toujours à bonne température. Equilibrée, calme, censée, elle vous valorise en public, vous encourage et ne manque pas de vous déculpabiliser sur toutes vos petites faiblesses du quotidien. La perfection, l'obligation elle s'en moque, satisfaite de peu elle vous trouve innocent tel un nouveau né. Car elle aime par dessus tout se marrer, rigoler... Communiquer sa bonne humeur. Vous êtes stable en sa compagnie apaisante, vous êtes centré, aligné et êtes baigné dans de douces émotions agréables. Franche, elle parle en toute vérité, sa communication est sincère non-violente, ni blessante, ni trop encourageante... Vous dansez à deux, d'égal à égal, donnant donnant. Elle va chercher le meilleur chez vous, elle n'abuse pas de son statut de femme car elle est mauvaise comédienne et a oublié de calculer, elle parle cœur à cœur. Son pouvoir c'est la liberté de vous aimer tel que vous êtes avec vos failles et vos vulnérabilités, sans en profiter pour vous contrôler. C'est une femme naturellement heureuse dans le bien-être et la joie. Douce et tendre.

French touch.

Cette nuit, je me suis fait un bad trip... le black out complet. Cool, je faisais le babysitter quand mon phone a sonné. Top fun! Couché sur le sofa, baskets, t-shirt à mes pieds, trop in ! Je likais, sans faire de forcing. Sur le site tout était in, les jeans, les boots, le short, les sweats... le top! Un match de football à la tv! OK, j'ai vite pris une douche mais shit, je n'avais plus de shampoing... Je retournais devant la télé, là un gars déblatérait des bullshit... Son one-man-show était down, une sombre histoire de clown pas cool qui mangeait des pop corn devant son hamburger. J'avais envie de prendre mon revolver pour aller faire un hold-up au coin de la street. Question de fair-play, je restais tranquillement affalé dans mon loft à titiller mon nouveau piercing. Maintenant le présentateur réalisait l'interview d'une girl sexy. Son hobby, du shopping en mâchant du chewing-gum, le scoop! Pendant la pub, je me suis fait un toast de cheasecake... delicious! Il n'y a pas à chier... la nana faisait le buzz, c'était une start-up à elle toute seule. Elle était vraiment top! Le présentateur, quant à lui devenait de plus en plus speed, s'il continuait ainsi il allait frôler le burn-out!
J'avais un feeling avec cette fille, je lui aurais bien envoyé mon e-mail, sans faire de forcing bien entendu...
Je lui aurais proposé un deal, peut-être qu'elle était super open. Nous aurions mangé au fast-food du coin, des hamburgers et des potatoes... ou alors un brunch à la maison ?
Je lui aurai sorti mon speech que j'aimais bien le handball, le rugby, le basketball, le tennis, le water-polo. Je lui aurais proposé de faire un footing. Ensuite nous aurions parler design, tout en mangeant un sandwich. Elle doit avoir un super job, peut-être que c'est elle la boss, elle gère son planning comme ça lui chante. Ou alors elle est dans le marketing, le management. Mais à coup sur elle doit déjà avoir un boyfriend, un genre cow-boy qui lui concocte des barbecue discount le weekend, le jackpot quoi... Je suis trop has been, trop out. Lui doit être in avec un smartphone, un king fun qui bosse en freelance ou dans un business sur internet, genre startup à la con. J'ai un mauvais feeling, ce n'est peut-être pas un bon deal. J'ai besoin d'un break, d'un bon pack de bières pour me requinquer, elle va me squatter la tête cette moeuf, pas besoin de brainstorming pour comprendre que ce n'est pas le bon timing, elle m'essore comme au pressing. Bien jouez Sherlock! Nous allons pas en faire une fixette, c'est trop hard. Je vais plutôt me faire un bon remake, je vais boycotter l'idée de faire sa connaissance, c'est un bon deal avec moi-même. Je devrais mieux me booster à l'aide d'un bon coach! Ce soir c'est décidé je sors en club, ça va me faire l'effet d'un flash back, le puzzle de ma vie n'est pas terminé. Je peux aussi terminé le best-seller commencé début de semaine, peut-être plus soft comme idée.
En même temps... pourquoi je ne voyage pas plus, prendre un bon charter low cost, mon kit de survie et vive l'aventure! Pas que j'oublie les talkie-walkie si je me retrouve dans la jungle, sans oublier mon gun surtout si je fais du camping parmi les bêtes sauvages. C'est surement un bon challenge, il me faut juste un bon sponsor black si je prends le ferry pour l'Afrique. Est-ce que cela allez booster ma vie ? Ne ferais-je pas mieux de me lancer dans le lobbying, le tuning, customiser mes fringues, danser des slows dans un meeting, faire une pub pour un parking ? Me prendre un flash dans un square, faire un casting de cinéma. Du coaching sportif ? Que de lobbies peu de hobbies pour le hobbit que je suis. Peut-être que tout est une question de timing, de casting, de gamification. J'envois un post, ceci doit être un fake, mieux une fake-new, c'est à la mode en ce moment. Elémentaire mon cher Watson, pas besoin de faire un briefing, ni un feed-back. Aucun boycott, ni show de ma part.
Au final je crois que je suis trop roots avec mon régime vegan, je me prends pour une star qui vient de faire son coming out. Private joke! Mmmh... pas très slowfood ces pickles avec ce milkshake à la banane! Putain, merde faut que j'arrête de bouffer tous ces cookies, ces cheasecake... c'est dégueu à la longue, écoeurant.
Je vais avoir l'air d'un con sur le dance floor avec mes freak boots, un golden boy des années 80, trop old school tout ça.
Heureusement que j'ai arrêté le shoot depuis quelques années, n'empêche que je reste un vrai looser, un happening à moi tout seul.
Bon, j'suis clean, c'est déjà cela de gagné... et ce n'est pas rien, un vrai warrior de la came. Bon, il serait peut-être temps que je fasse mon come back, le buzz... mais dans quoi ? Le Street Art ? La noise ? Le rap ? Pour cela je dois avoir une bonne punch line, recontacter l'establishment. Avec un tube, un one shot, je ferais le buzz et bingo! Je passerais en prime time, en gueststar underground, un vrai leader du show business... Pour ça je vais me trouver un sparring Partner, il va m'aider à me sortir le doigt du c... Ah ça me fait penser à m'acheter un sex toy pour l'happy hour, bon un peu borderline mais c'est toujours mieux que le snowboard en spray ou le coworking avec un collègue à la noix. Le rêve, avoir plein de followers, des cover à foison, des reporting... Bon cette semaine je me remets au sport tel un control freak, fini les fastfood, je cours, je sprinte, je go fast en aquaplanning, rien à péter plus de back ground sordide je redeviens un winner! Stop la boulimie trash de pop corn, je me déconnecte du blue tooth, de net flix... et pourquoi pas me remettre à l'aquarelle ? Sans drawing gum bien entendu... ou à mes patchworks de tissus ? C'est toujours mieux que de travailler sur une plateforme off shore ou dans un think tank bidon.
La semaine dernière je suis allé voir une exposition d'art contemporain, l'espace était truffé de faux ready made, tout ceci sonnait fake... nous aurions dit une sorte de mémorial de Duchamps, pas très cool. L'artiste était complètement out, ringard dans son one man show très soap opera. Le type était peut-être tout simplement un imposteur sorte de Inside job ou alors le gars était simplement étudiant en école d'Art en work shop.
Peu importe, pour ma part j'étais en forme aware, bien dormi, ma grippe éradiquée grâce au Tee tree, mon check up positif. Ma sœur hôtesse de l'air dans la compagnie Swiss venait de m'offrir un superbe package de parfums achetés en duty free, un beau cadeau utile et agréable, très buisness friendly tout ça. Dès que je la revois je lui fais un gros hug, je l'inscris dans ma guest list en vip, et je l'emmène dans mon pick up à un lunch branchouille ( mon lunchbot sur la plage arrière et mon black fit dans le coffre.) Nous nous ferons un bon talk show dans la bagnole, je mettrais mon gilet jaune, sait-on jamais, à un rond point nous éviterons le kidnapping.
Je préfère un bon travelling style road movie à l'américaine.Pour passer le temps nous jouerons au blind test. Bon tout ceci est en work in progress, je ne sais pas très bien où cela va nous mener... peut-être faire un peu de wording, ce n'est pas non plus un paradise paper surligné au highlighter. Je suis plutôt soft power, low tech', je n'aime pas du tout la musique main Stream... par contre tout en craignant un bug dumping , je ne crache pas sur un bon cheat meal! Il faut que je me choose the right friends pour de bons building purchasing. Faire un bon turn over afin de renouveler tout ça, des reporting, un excellent sparring Partner, un kick dans le mille et hop je redeviens le first, le number one. Rip Cherif Chekatt ? Je switche et replay dans le sens inverse. Pire chez quatre shérifs ! Je suis un workshopper qui struggle for life, tout en étant légèrement underplaying en tant que hardeur(se).Et d'ailleurs mon artwork n'est pas sur les marketplace en ligne type Saatchi, so what ? Pas assez magazine people ? Je dois mieux me challenger,... mmhhh... un bol de corn flakes, trop cool. J'écarte mes neurones d'Hommo sapiens afin de trouver l'équivalent français au Manspreadind, pratique essentiellement masculine très controversée par la gente féminine dans les transports en commun du monde entier. I understand. Too late, je lis à l'instant même que le terme est entré dans le dico, nez au logis meuh. "Il y a une vie en dehors du pénis", last but not least, plus besoin d'atteindre le deep spot en free lance, free style. Youpi, je m'inscris en tant que guest lead dans le groupe Singe Chromé...rest in peace Denis Scheubel. J'suis clean depuis 19 ans, waouh, super! Bon, de là à faire un Wheeling avec mon vtt c'est pas encore demain la veille. Si seulement je pouvais refaire le pitch, le replay, switcher... so bad.


Le spiritualisme dialectique.

Le début d'une journée sans visage et sans nez car fatigué d'un souvenir de fausse spiritualité. Je suis la belle des bons gars qui d'une oreille guerrière et mauvaise m'en saigne les bons conseils d'un égo-égotique et d'une tartuffe maladie... de l'âme. Car de conflit complet en fausse accolade l'affection amicale se perd dans des myriades de non-sens mégalomaniaques. L'infamie flétrie est complète mais surtout écrite car littéraire. Car de correspondance électronique en essai compliqué, la révolution vient du fond, d'un lavement diffus et malingre. Le cancer de la pensée de mots malmenés faussement verbeux et redondants fatiguent et lassent le lecteur endormi, complaisant. L'auteur est rare car la tare est à l'œuvre d'une précieuse ridicule. La prétention risible d'un souffle optimiste n'excuse pas l'écrivain, qui dans son verre de vin chante mon ivresse perdue d'une goujaterie contrôlée. Cela se veut esthète, pardi, poli et servi dans une solitude assommée, assommante, de désirs refoulés de jeunes vierges étrangères transfigurées. Les encas militaires se complaisent dans une vérité dogmatique, une dictature théocratique ô combien matérielle, petit-bourgeois (miam-miam tellement connoté), mais à deux doigts du divan, triste et analgésique. Je rends compte d'un trouble, couper les cheveux en quatre d'un tympan de pantin à l'unisson classique de la yoga. J'irais cracher sur vos cadavres dans un bout de viande vieux et fétide. Mon cœur est d'outre-tombe, mon corps d'outre-mer, mes couilles d'outre-mère. Assouvir une faim exsangue d'une attente complice bafouée. Je suis à ce moment pressé misanthrope, et je me rappelle avec insistance que je n'ai pas raison, mais la raison n'a rien à voir avec le sentiment. Rien ne vaut la douceur d'une tendresse maladresse, d'une rancœur douceur. là où le temps manque les mots asservissent et inondent le creux d'un espace passé, perdu. Perdre son temps quelle sottise, croire en l'absolu fidélité d'un chien assis fidèle à sa pâté maître et maîtresse, guru pas tenté, tentant dans tant d'années lumière. Aimer l'autre c'est aimer se faire du mal car l'autre est au courant du jeu, de son je à nous. L'Autre le sait et se joue de cette confiance, c'est le jeu lui-même, le jus-jeu, le juge de la vie, le je-jeu, aga... aga.... pousse pousse café. Quoiqu'on fasse, quoiqu'on dise, profiter c'est tricher, comme un porte mon nez. Il portait le peintre au pilori de la vie, noyait la piste, brouillait le poison d'une vision extra-lucide. Transférer ses données personnelles sur un cyberjournal intime ou blog en anglais comme en psychanalyse d'un rêve parapluie, changement de ton. L'âge, lâche d'une transmission douloureuse, nous choisissons de nous étreindre en complainte, armer de k. La porte est ouverte, puisqu'il n'y a pas de porte. Vomir une bille mobile nauséabonde, aller chercher sa baguette en €, braguette ouverte, six fois plus chère que en francs, blague à part. Le bout de la rue n'est jamais trop loin, d'une amitié persistante, inexistante.

(version 2)

Le début d'une journée sans visage et sans nez car fatigué d'un souvenir de fausse spiritualité. C'est la belle dégât qui d'une oreille guerrière et mauvaise m'en saigne les bons conseils d'un égo-égotique d'une tartuffe maladie de l'âme. Car de conflit complet en fausse accolade l'affection amicale se perd dans des myriades de non-sens mégalomaniaques. L'infamie flétrie est complète mais surtout écrite car littéraire. Car de correspondance électronique en essai compliqué, la révolution vient du fond, d'un lavement diffus et malingre. Le cancer de la pensée de mots malmenés faussement verbeux et redondants fatiguent et lassent le lecteur endormi, complaisant.
L'auteur est rare car la tare est à l'œuvre d'une précieuse ridicule. La prétention risible d'un souffle optimiste n'excuse pas l'écrivain, qui dans son verre de vin chante mon ivresse perdue d'une goujaterie contrôlée. Cela se veut esthète, pardi, poli et servi dans une solitude assommée, assommante, de désirs refoulés de jeunes vierges étrangères transfigurées. Les encas militaires se complaisent dans une vérité dogmatique, une dictature théocratique ô combien matérielle, petit-bourgeois (miam-miam tellement connoté), mais à deux doigts du divan, triste et analgésique. Je rends compte d'un trouble, couper les cheveux en quatre d'un tympan de pantin à l'unisson classique de la yoga. J'irais cracher sur vos cadavres dans un bout de viande vieux et fétide. Mon cœur est d'outre-tombe, mon corps d'outre-mer, mes couilles de mère-outrée. Assouvir une faim exsangue d'une attente complice bafouée. Je suis à ce moment précis, pressé misanthrope, et je me rappelle avec insistance que je n'ai pas raison, mais la raison n'a rien à voir avec le sentiment. Rien ne vaut la douceur d'une tendresse maladresse, d'une rancœur douceur. Là où le temps manque les mots asservissent et inondent le creux d'un espace passé, perdu. Perdre son temps quelle sottise, croire en l'absolu fidélité d'un chien assis fidèle à sa pâté maître et maîtresse, guru pas tenté, tentant dans tant d'années lumière. Aimer l'autre c'est aimer se faire du mal car l'autre est au courant du jeu, de son je à nous. L'Autre le sait et se joue de cette confiance, c'est le jeu lui-même, le jus-jeu, le juge de la vie, le je-jeu, aga... aga.... pousse pousse café. Quoiqu'on fasse, quoiqu'on dise, profiter c'est tricher, comme un porte mon nez. Portrait d'un peintre au pilori de la vie, noyer la piste, brouiller le poison d'une vision extra-lucide. Transpirer mes impressions personnelles sur un blog une psychanalyse de rêve parapluie, changement de thon. L'âge, lâche d'une transmission douloureuse, nous choisissons de nous étreindre en complainte, armer de k. La porte est ouverte, puisqu'il n'y a pas de porte. Vomir une bille mobile nauséabonde, chercher sa baguette en €, braguette ouverte, six fois plus chère que en francs, blague à part. Le bout de la rue n'est jamais trop loin, d'une amitié persistante, père six tantes.


Hyper-sexualité ultra-chaste

Je suce cet âne d'une pustule ancienne. Je balance ce portrait acheté, à jeter, désiré, déchiré dans les immondices de ma vie. Au creux de mes mains torves et de mes pieds plats. Je me languis entre deux bouts de seins. Je suce un vagin aigri tapi dans le creux de ton œil. Alexandre tu m'as, l'anathème de ton foutre spécieux. Lassé, laissé de mon con leche. Je laisse à d'autres adorés la séduction morne, polluante et puante d'incendier son cul. Je suis idiot, je mange ma mère, amère car je n'ai rien d'autre à me mettre sous la dent. Je suis cette cyprine pucelle. Me haïr, me haïr pour oublier mon corps et ce sexe de secrétions secrètes, adoré, roté, limpide et clair comme le câlin humide intestinal. L'amour déjeune de pain noir rassis, de croûtes de morts à l'horreur usager d'une morte noyée. Oublier " Quoi !?..." Mon minois aux traits fins réguliers, cette horrible pensée. Me vider les intestins, m'en donner les moyens. Je suis l'hérésie d'un désir sexué, trouble dans le genre que rien n'engendre, si ce n'est ma féminité naturelle de cocotte d'un charme inavoué. La faiblesse de mon vit, vieille bique à la colle d'une jeunesse prête à disparaître.
Crever l'abcès de mon corps-buté en furoncle. Je suis le fantasme objet d'un sexe-sujet. Enfanter la voix niaise d'une douce mélodie enchanteresse. A jamais renoncer à l'oubli du pli de ma plaie, coulante d'un délice d'amour. " Tiens il y a quelque chose qui coule !" Serais-je aigri de souris ?
J'humecte l'arrêt enflé de mes faits et gestes. Pas un acte manqué, mais un signe romantique d'une maladie sangsue vampirisé d'une bête nostalgie. L'attachement est féroce, stupide, puéril et trop facile. S'en vouloir à mourir de dépérir de ma quéquette de papier, petite crotte sadique mal dégrossie.
Inhaler pour toujours mes mornes excavations de mon cors-beauté pudibond qui de douleur morbide et de masochisme pincé, mais bien trempé, renâcle sur les taches salaces de ma vie puritaine, sans péché. S'empêcher, sans pêche, bouffer mes fèces un par un, en faire des caisses, enfer, car infects et puants comme mes pensées intimes de larve fumante. Croupir en attendant, de beauté se flétrir mon corps décati de ton visage tombé d'une pensée vulgaire, d'un vil mot.
Appeler la morte à la rescousse, tragédie d'un décès annoncé du malheur de fleurs fanées. Réclamer la maladie salvatrice, l'accident de bouche et le suicide vidéo.
Souffrir n'est rien à côté de vivre, ravaler ma semence gluante, chiquer mon aigreur à la lueur du temps qui nous éclabousse, éclat de bouse. Oublier de pardonner, pardonner l'oubli de donner par amour, ce mot étranger à ma conception de pensée.
Se saigner le mental, dégouliner l'analité, d'un sadisme inventé qui n'a jamais existé. Aimer, aimer faire le mâle, mal dégrossi.
Cette pulsion vers dieu le prêtre, vers le père-dieu à la par-dieu, à vau-l'eau ni perverse, ni versé per un talento alambiqué habité.
Passer le temps de jouir, de quémander sa petite jouissance et son affection minable, à mon vagin usagé usé jusqu'à la trogne.
Je suis une reine fatiguée, détrônée de pomme.
Heureusement il y a le mariage, la rage, les enfants, les éléphants, la fidélité, l'iniquité, l'amour physique régulier, la phtisique quantique, le contrôle technique menstruel, le statut social, la bonne pensée, la pâtisserie qui rassure, les enflures et la soupe bidet d'une cuite incontrôlée. J'assume complet, je plaide coupable lors des fêtes, défaite familiales, où la mort rapproche d'une poche malade, anesthésiée de nos infections-affections à l'autre, à l'eau, allo rejetées.
Bref, je suis frustre, très, frustré, frustré d'une satisfaction insatisfaite car frustrante... mais tout cela ne tient qu'à moi, à l'émoi à moi, à l'aide et moi, elle, lui. Boursoufflé de désirs sans égards, l'autre moi-même m'éloigne de moi, car trop désireux, trop envahissant. Je me débrouille avec mes désirs, mes envies, mes pulsions, mes émotions.
Quand c'est non c'est non, je ne veux pas! Je préfère couper tout lien, brutalement, violemment, car je décide de mes relations. Je suis féministe, me too, je balance mon porc et c'est bonbon qu'en saignons, c'est niais, recevoir un gnon... c'est con! Mon con qui saigne, c'est mensuel. Je suis encore tombé de mon piédestal, vaniteuse, vaporeuse, va peureuse... tout ce sang dégoulinant, tout se sait. Le règne de la mort de l'amour, la moue, bien penser, bien panser, bien aimer, voilà l'essentiel de mon être prédestiné.
Le non-amour, le mauvais amour, se scier la peau de mauvaise poésie. ça manque de goût, ici. A l'ouest dans la forêt, à l'écart.
Je surveille et je punis. Veiller et unir. Egotisme, égoïsme, scie égoïne, orgueil et déraison. L'heure est à la mode, à l'aération.
La modération, l'équilibre, la méditation. S'épiler, est-ce si laid, si ce n'est ce lait qui coule chaud... entre mes cuisses. Rien n'est laid, car je suis belle d'une obscénité épilée. J'oubliais le temps de l'oubli. T'oublies or note toupie. Le temps d'oublier l'oubli, aux oubliettes. ça devient le commencement de l'apaisement. Rien de seul, rien de sexuel entre nous... il n'y a rien, que la haine de l'amour.

Vent, pire irisé. L'appel et la bête. (version 2)

J'aime cet âne d'une pustule ancienne, d'un portrait acheté, à jeter, désiré, déchiré dans les immondices d'une vie. Au creux de tes mains torves et de tes pieds plats, je me languis entre tes deux bouts de seins, tel un vagin aigri tapi dans le creux de ton œil.
Je t'ai, l'anathème de ton foutre spécieux. Lassé, laissé de ton con lâche, je laisse à d'autres adorer la séduction morne et horrible, polluant et puant d'un incendie du cœur. Seuls les idiots mangent leur mère, car ils n'ont rien d'autre à se mettre sous la dent que cette poussette cyprine, cette pucelle ancienne pestilentielle. Haïr, haïr pour oublier ce corset et ce corps-sexe de secrètes secrétions, adoré, roté, limpide et pire, clair comme la rosée humide du câlin matinal, intestinal.
L'amour déjeune de pain noir rassis, de croûtes maoïstes de mort à l'horreur usager d'une morte noyée. Oublier " Quoi !?..." Ce minois aux traits fins réguliers, cette horrible pensée. Se vider les intestins, s'en donner les moyens, l'hérésie d'un désir sexué, que rien n'engendre, si ce n'est la féminité naturelle d'une cocotte d'un charme inavoué. La faiblesse du branleur du vieux schnock à la colle d'une jeunesse à disparaître. Crever l'abcès d'une finesse en furoncle, fantasmé l'objet d'un sexe-sujet. Enfanter la voix niaise d'une douce mélodie enchanteresse. A jamais renoncer à l'oubli du pli de sa plaie, coulante, délice d'amour. " Tiens il y a quelque chose qui coule !" A jamais s'humecter l'arrêt enflé de ses faits et gestes. Pas un acte manqué, mais un signe romantique d'une maladie sangsue vampirisé d'une bête nostalgie. L'attachement est féroce, stupide, puéril et trop facile. S'en vouloir à mourir de dépérir d'une quéquette de papier, petite crotte sadique mal dégrossie.
Inhaler pour toujours et à jamais ses mornes excavations d'un corps-beauté pudibond qui de douleur morbide et de masochisme pincé, mais bien trempé, renâcle sur les taches salaces d'une vie puritaine, sans péché. S'empêcher, sans pêche, bouffer ses fèces un par un, en faire des caisses, enfer, car infects et puants comme ses pensées intimes d'une larve fumante. Croupir en attendant, de beauté se flétrir de corps décati son visage tombé d'une pensée vulgaire, d'un vil mot amère. Appeler la défunte à la rescousse, tragédie d'un décès annoncé du malheur de ses fleurs fanées. Réclamer la maladie salvatrice, l'accident de bouche et le suicide vidéo.
Souffrir n'est rien à côté de vivre, ravaler sa semence gluante, chiquer son aigreur à la lueur du temps qui nous éclabousse, éclat de bouse. Oublier de pardonner, pardonner l'oubli de donner par amour, ce mot étranger à ma conception de pensée.
Se saigner le mental, dégouliner l'analité, d'un sadisme inventé qui n'a jamais existé. Aimer, aimer faire le mâle, mal dégrossi.
Cette pulsion vers dieu le prêtre, vers le père-dieu à la par-dieu, à vau-l'eau ni perverse, ni versé per un talento alambiqué habité.
Passer le temps de jouir, de quémander sa petite jouissance et son affection minable, à un vagin usagé usé jusqu'à la trogne d'une reine fatiguée, détrônée de pomme. Heureusement il y a le mariage, la rage, les enfants, les éléphants, la fidélité, l'iniquité, l'amour physique régulier, la phtisique quantique, le contrôle technique menstruel, le statut social, la bonne pensée, la pâtisserie qui rassure, les enflures et la soupe bidet d'une cuite incontrôlée. Qui assure lors des fêtes, défaite familiales, où la mort rapproche d'une poche malade, anesthésiée de nos infections-affections à l'autre, à l'eau, allo rejetées. Bref, je suis frustre, très, frustré d'une satisfaction insatisfaite car frustrante... mais tout cela ne tient qu'à moi, à l'émoi à elle et moi. Boursoufflé de désirs sans égards, l'autre nous-même nous éloigne de nous, car trop désireux, trop envahissant. Débrouillons-nous avec nos des ires, nos envies, nos pulsions, nos émotions, quand c'est non c'est non, et c'est bonbon qu'en saignons, c'est niais, recevoir un gnon... c'est con! Un con qui saigne, c'est mensuel. Je suis encore tombé de mon piédestal, vaniteux, vaporeux, va peureux. Cancer oui, c'est oui-oui!
Le règne de l'amour à mort, la moue, bien penser, bien panser, bien aimer, voilà l'essentiel de notre être présidentiel. Le non-amour, le mauvais amour, se scier la peau de mauvaise poésie. ça manque de goût, ici. A l'ouest dans la forêt, à l'écart, surveiller et punir, veiller et unir. Egotisme, égoïsme, scie égoïne, orgueil et déraison. L'heure est à la mode, à l'aération. La modération, l'équilibre, la méditation. S'épiler est-ce si laid ? Si ce n'est ce lait qui coule chaud... entre tes cuisses. Oublier le temps de l'oubli. T'oublies or note toupie. Le temps d'oublier l'oubli aux oubliettes.


Être.

La grossièreté de l'être est-elle d'origine scatologique ?

Conchier mes intestins dans un cloaque, une claque fécale de colique anale. Perdre mes organes un par un. Rencontrer et absoudre mon néant, le soir venu. Assassiner mon âme, bannir mon esprit. Déverser ma haine abyssale dans les chiottes, le cosmos. Oublier, ce vide absurde, dégueuler mes mesquines faiblesses. Rendre possible mon impotente humanité à vomir mon trop plein d'inconscience. Caquer tout mon non-être, mon non-corps, et tout le Saint-Frusquin qui va avec, mon air, mon éther, et ce charivari qui sent le pissat intellectuel. Mon monde invisible est un,visible gouverné par les vapeurs de mon cul. Mon corps apparent par défaut, par moi, un abruti d'être humain. Ainsi va mon univers de pis aller à mal en pis, de pire empire. Mon torchon texte est fait de toute cette conchierie, de toute cette saloperie, n'est-ce pas ma chérie, mon chérie ?

Me déféquer moi-même, c'est faire preuve d'humidité, de dégoût, de liquidité fécale fiscale. Conchier mon intérieur. C'est la même chose. Derrière mes mots reste le désert, froid, chaud. Le vide rectal de mes erreurs gastriques. Mes chiures de mouches sont le symptôme de mon ignorance à rendre visible la lumière. Mon écriture masque, cache ma difformité humaine et toutes mes bassesses de dégénéré. Salir et vomir mon intimité, c'est me dégueuler, me haïr, me renier, me violer. Là où déjà tout est abject. Evacuer tout. Décharger tout mon être, mon corps et tout le tintouin qui va avec, mon souffle et ce fracas qui puent l'urine et le pipi de chat. Mon noeud étroit est indivisible, au tréfonds de ma sexualité intime, je suis seul, ahuri à essayer de contôler le monde sensible. Plein de merdes réelles radioactives, glyphosate et compagnie.

Chier dans mon con, c'est débourrer dans le con de ma mère, c'est me chier en moi-même, à l'origine de la source sanglante, fétide, visqueuse. Me conchier c'est me renier, m'extirper de cette matérialité illusion.Là où je crois écrire, je ne fais que mentir. Mensonge. Songe. Mentir c'est m'écrire, mon écriture n'est que mensonge, même si je songe à bien écrire. Une absurdité en soi, masturbé, même au-delà. L'humide dégoût de ma relation à la création, c'est mon gros bourbier puant, chaud et putride. Mon tumulte, ma pisse, mes sales effets, épluchent ce moment présent. Idiot,je suis une aigreur androïde. Un tas de fumier. Une sale aberration, un vice ankylosé à expulser.

Me vider les boyaux, le jour venu. Caguer mon ardeur, le goût excrémentiel dans ma bouche. Déverser ma haine bourgeoise dans mon trou de balle de trou noir fiscal. Mon écriture tue, pue, sent mauvaise. C'est mon épreuve, les preuves de mon insuffisance à demeurer pleinement vivant. L'inhumanité de mes forces, de ma brutalité m'amène à dégobiller violemment. Je me hais profondément, absolument. Je suce un gros tas de boue, debout, immonde et dégueulasse. Je suis un tas de merde qui fond dans la glace. Je me suce, je me suis enculé tel un dieu amoureux vitupéré. Et mon image ? Me couvrir d'excréments. Torturé ? Je m'emmerde. Haineux ? Je me suis souillé. Frustré ? Compissé.

Me remplir les entrailles, m'alimenter, clouer ma tripaille à ma face labiale, gagner mes viscères débourrés deux par deux Gérard. Embellir mon arbre tripes, me punir l'esprit. Verser mon amour virginal dans l'infini espace, me remémorer ce plein logique, avaler mes prodigieuses, généreuses bontés. Enduire l'impossible grossièreté, accoucher de ma nouvelle conscience bestiale. Alimenter tout mon être-anus, mon énergie-corps, de tous mes mauvais esprits, mon charabia qui sent, parfume le nectar matériel. Me pénétrer, m'enfler, m'accomplir, me révéler, m'épanouir.

Ecrire.

Ecrire est un défaut de vivre. Grand classique. L'écriture est un subterfuge à la mort, une relation fausse et faussée à la vie. Un fossé. Un manque à perdre. Un comble à gagner. L'écriture est une manie...une manie de mammie. Ecrire c'est tuer le temps, c'est ne rien comprendre, c'est provoquer par ennui, par manque de manquer. Ecrire ce n'est pas rire, ni crever, ni crier, écrire c'est se plaindre et tenter d'être con à défaut d'en sortir où d'en rentrer. Ecrire c'est tuer une écrevisse, visser un écrou. C'est absurde, on en revient toujours à la même chose, cela ne sert à Rien. Cela sert le Rien, c'est au service de rien. C'est une pleine soumission à ce petit rien. Ecrire ce n'est même pas souffrir, c'est faire semblant de souffrir par prétention vaniteuse. Si seulement écrire c'était un peu mourir à soi, mais pas du tout, écrire c'est renforcer cet égoïsme égotique, cet égo enflé d'une croyance fausse. Ecrire c'est de la merde en barre, de la chierie en paquet de dix, du concassé de caca, de la crotte de bique en boîte. Ecrire c'est du petit calcul de romancier besogneux, de la branlette de nouvelliste paresseux, du trou noir de trou du cul de poète péteux. Ecrire ce n'est ni vivre ni mourir, c'est un entre-deux foireux, fois deux. Et c'est pas tout, car ce n'est rien. Rien qu'un petit toutou d'écriture. L'écriture la solitude, mon cul! la communion avec autrui, deux fois mon cul! De la merde, de la merde... Lui : Fer dit non, c''est Line !

Mercredi 16 janvier 2019.

L'impatience guette
Malmené dans tes bacs à évier, je descends goulûment dans le creux de ton sang. Telle la crasse insipide, je me repens fétide d'une faute indéfendable. Les noirs desseins de ma nuit blanche humecte le chancre mou de mon désir. Demande l'addiction sur ton corps nu décervelé. Le cadavre exquis de tes seins souligne une ombre passagère. Aime-moi petite charogne intangible, au fait qui es-tu ?Le cœur lourd dans l'asphalte bitumé s'envole dans une odeur de merde. Laisse-moi rêver d'un bonheur immortel. Ecrire de la poésie au réveil éclaire ma journée d'immondices. La journée s'écoule lentement le long de ta cuisse. N'aie pas peur, je descends en enfer. Arrivé serein dans une gare imaginaire, l'eau trouble me rappelle à ton bon souvenir. Pourquoi courir ? Pourquoi mourir ? Pourquoi pourrir ? Pour toi m'ouvrir.

Je fais du sale. Je maudis cette vie d'un noir dessin.
Maudits sont tes seins dans le dessein de ma vie. Mais c'est mon destin.
Je fais du sale, je lave mon linge, je fais le singe.
Je ne vois rien, je n'entends rien. Je ne touche rien.
Je n'aurais jamais dû biaiser avec elle, elle me ment-queue,
cette chat-rogne sur pattes, Cette p...asse, cette ch...asse, p... d'mes c... S... de m... Je fais dl'a m...