Une des
premières expériences a été d'occuper
une friche industrielle strasbourgeoise, une appropriation éphémère
d'un lieu voué à la destruction, symbolisée
par la fresque qui y a été réalisée.
La peinture envahissait tout l'espace à ciel ouvert, aussi
bien les murs que le sol. Mon travail personnel, à commencer
par le nettoyage puis la mise en peinture, s'est élargi
à l'accueil d'amis artistes peintres.
Les squatters, qui vivaient là, ont peu à peu investi
l'espace grâce à la peinture.
Pour restituer ce travail, un film a réuni les interviews
des squatters et des intervenants, tout en présentant les
réalisations. Également et conjointement, un diaporama
composé des clichés d'un photographe berlinois était
projeté.
En somme, un mini reportage sur le lieu présenté
en galerie ,puisque le squat n'était pas accessible au
public.
Une toile composée d'empreintes relevées sur le
lieu, marquages divers à partir des éléments
hétéroclites saisis sur place devint plus tard un
élément de décor pour un spectacle de danse